L'information était attendue avec impatience par près d'un milliard de fidèles à travers le monde. Le Bureau de presse du Saint-Siège a officialisé ce matin le premier voyage apostolique à l'étranger du pape Léon XIV. Direction le Moyen-Orient, pour une séquence diplomatique et œcuménique entre la Turquie et le Liban, prévue entre la fin novembre et le début décembre.

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Sur les Traces de l'Histoire et de François

Ce périple, chargé de sens, semble écrire une page d'histoire dans la continuité. Le souverain pontife répondra d'abord à l'appel de la mémoire en se rendant en Turquie du 27 au 30 novembre. Au cœur de son séjour : un pèlerinage hautement symbolique à Iznik, l'antique Nicée. Il y présidera les célébrations du 1.700e anniversaire du premier concile œcuménique, un événement fondateur pour la doctrine chrétienne.

Un symbole fort, puisque ce déplacement était initialement inscrit à l'agenda du pape François, avant que son décès en avril dernier ne bouleverse les plans du Vatican. Dès son élection, Léon XIV avait confirmé son intention d'honorer ce jubilé, marquant ainsi sa volonté de poursuivre l'héritage de son prédécesseur.

Le Liban, une visite aux racines prophétiques

Sans transition, le pape gagnera ensuite le Liban du 30 novembre au 2 décembre, « à l'invitation des autorités politiques et religieuses du pays ». Là encore, l'ombre de François plane. L'ancien pontife n'avait eu de cesse d'exprimer son profond désir de se rendre dans la nation du Cèdre, un vœu resté inachevé. Léon XIV accomplira donc ce geste, portant un message d'espérance et de paix dans une région en proie aux tensions.

Une dimension Œcuménique marquée

Selon les observateurs avertis sur place, ce double volet turco-libanais ne sera pas qu'un simple pèlerinage. Il revêtira une « dimension œcuménique marquée ». En se rendant sur ces terres où cohabitent diverses confessions chrétiennes et l'islam, le nouveau pape envoie un signal clair : celui du dialogue et du rapprochement entre les religions, un pilier de la diplomatie vaticane plus que jamais d'actualité.

Ce premier voyage international de Léon XIV est donc bien plus qu'une formalité. C'est un acte fondateur, un pont jeté entre le passé et l'avenir, entre la mémoire chrétienne et les défis contemporains de la coexistence. Tous les regards se tournent désormais vers novembre.

 

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Pope Leo XIV's First Apostolic Journey: A Symbolic Pilgrimage to Turkey and Lebanon

The news was eagerly awaited by nearly a billion faithful around the world. The Holy See Press Office officially announced this morning Pope Leo XIV's first apostolic journey abroad. The destination is the Middle East, for a diplomatic and ecumenical sequence in Turkey and Lebanon, scheduled between late November and early December.

In the Footsteps of History and Francis

This meaningful trip seems to write a page of history in continuity. The Supreme Pontiff will first answer the call of memory by traveling to Turkey from November 27 to 30. At the heart of his stay: a highly symbolic pilgrimage to Iznik, ancient Nicaea. He will preside over the celebrations of the 1,700th anniversary of the First Ecumenical Council, a foundational event for Christian doctrine.

A powerful symbol, as this visit was initially on the agenda of Pope Francis, before his death last April disrupted the Vatican's plans. Upon his election, Leo XIV confirmed his intention to honor this jubilee, signaling his desire to continue his predecessor's legacy.

Lebanon, a Visit with Prophetic Roots

Without interruption, the Pope will then proceed to Lebanon from November 30 to December 2, "at the invitation of the country's political and religious authorities." Here again, the shadow of Francis looms. The former pontiff had repeatedly expressed his deep desire to visit the nation of the Cedar, an unfulfilled wish. Leo XIV will thus accomplish this gesture, bringing a message of hope and peace to a region fraught with tension.

A Marked Ecumenical Dimension

According to seasoned local observers, this dual Turkish-Lebanese segment will not be just a simple pilgrimage. It will have a "marked ecumenical dimension." By visiting these lands where various Christian denominations and Islam coexist, the new Pope sends a clear signal: that of dialogue and rapprochement between religions, a pillar of Vatican diplomacy that is more relevant than ever.

This first international journey of Leo XIV is therefore much more than a formality. It is a foundational act, a bridge thrown between the past and the future, between Christian memory and the contemporary challenges of coexistence. All eyes are now turning towards November.

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Viviane GEMELE

 

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