Une onde de choc parcourt les couloirs du pouvoir et les rédactions canadiennes. Une révélation du prestigieux Globe and Mail jette une lumière crue et inquiétante sur les relations canado-américaines : les États-Unis de Donald Trump pourraient appliquer au Canada les mêmes méthodes de déstabilisation et d’ingérence que celles suspectées au Groenland. Un scénario qui fait froid dans le dos et qui place Ottawa en état d’alerte.

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La méthode groenlandaise : un modèle d’ingérence ?

Le quotidien torontois s’appuie sur un récent incident diplomatique entre le Danemark et les États-Unis. Le mois dernier, Copenhague a officiellement convoqué le chargé d’affaires américain après la révélation de "tentatives d’influence" sur le Groenland, territoire autonome danois. Selon les médias locaux, au moins trois Américains proches de l’entourage de Donald Trump mèneraient des "opérations secrètes". Leur mission présumée ? Recueillir les noms des opposants à Trump et dresser des listes de partisans favorables aux plans du président américain, qui avait, en 2019, évoqué son intention d’"acheter" la souveraineté de l’île.

Face à ces accusations, la réponse de l’ambassade des États-Unis à Copenhague est pour le moins troublante : Washington a affirmé ne "pas contrôler les actions de particuliers". Une défense qui sonne comme un aveu de faiblesse, voire une porte ouverte à toutes les provocations.

Le Canada en ligne de mire : l’Alberta dans le viseur

Le Globe and Mail tire la sonnette d’alarme : si ces techniques ont été employées contre un allié de l'OTAN comme le Danemark, rien n’empêcherait leur déploiement au nord du 49e parallèle. Le journal est catégorique : "Les mêmes outils de provocation, de désinformation et d’attisement du mécontentement pourraient être utilisés ici."

Cette crainte n’est pas théorique. Les partisans du mouvement Make America Great Again (MAGA) auraient déjà passé à l’action. Suite aux déclarations de Trump sur la possible annexion du Canada, ils auraient noué des liens avec les groupes séparatistes les plus radicaux de l’Alberta, attisant les braises du western alienation. Le Canada est-il la prochaine cible d’une opération de déstabilisation "made in USA" ?

Face à cette menace sournoise, le Globe and Mail en appelle à une réaction ferme d’Ottawa : renforcer la coopération avec le Danemark pour enquêter sur ces agissements et mener un travail pédagogique urgent auprès des citoyens pour expliquer les enjeux économiques et politiques mortifères de ce séparatisme instrumentalisé.

Condamnation d’un néonazi pour terrorisme

Dans un contexte déjà tendu, la justice ontarienne a rappelé que les menaces intérieures restent une priorité. Patrick Gordon Macdonald, 26 ans, a été condamné à dix ans de prison pour des crimes liés au terrorisme. Ce néonazi, membre du groupe Atomwaffen Division (inscrit sur la liste des organisations terroristes en 2021), diffusait une propagande haineuse appelant à la violence contre les Juifs et produisait des vidéos de recrutement. Une décision forte qui montre la détermination des autorités à combattre l'extrémisme sous toutes ses formes, qu'il vienne de l'étranger ou qu'il germe localement.
 

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Is Canadian Sovereignty Under Threat? Fears Grow Over US Interference Tactics Following Greenland Model.

A shockwave is reverberating through Canadian power circles and newsrooms. A revelation from the prestigious Globe and Mail casts an alarming light on Canada-US relations: Donald Trump's United States could apply the same methods of destabilization and interference suspected in Greenland to Canada. A chilling scenario that puts Ottawa on high alert.

The Greenland Method: A Blueprint for Interference?

The Toronto-based daily draws on a recent diplomatic incident between Denmark and the United States. Last month, Copenhagen officially summoned the US chargé d'affaires following revelations of "attempted influence" in Greenland, a Danish autonomous territory. According to local media, at least three Americans close to Donald Trump's circle were conducting "covert operations." Their alleged mission? To gather the names of Trump's opponents and list supporters favorable to the US president's plans, who had, in 2019, voiced his intention to "buy" the sovereignty of the island.

In response to these accusations, the reply from the U.S. Embassy in Copenhagen was troubling: Washington stated it did "not control the actions of private individuals." A defense that sounds like an admission of weakness, if not an open door to all forms of provocation.

Canada in the Crosshairs: Alberta Targeted

The Globe and Mail sounds the alarm: if these techniques were used against a NATO ally like Denmark, nothing would prevent their deployment north of the 49th parallel. The newspaper is categorical: "The same tools of provocation, disinformation, and stirring up discontent could be used here."

This fear is not theoretical. Supporters of the Make America Great Again (MAGA) movement are already taking action. Following Trump's statements on the potential annexation of Canada, they are alleged to have built ties with the most radical separatist groups in Alberta, fanning the flames of western alienation. Is Canada the next target for a "made in USA" destabilization operation?

Faced with this insidious threat, the Globe and Mail calls for a firm reaction from Ottawa: enhance cooperation with Denmark to investigate these actions and launch an urgent public awareness campaign to explain the dire economic and political stakes of this instrumentalized separatism.

Neo-Nazi Sentenced for Terrorism

In an already tense context, the Ontario justice system reminded that domestic threats remain a priority. Patrick Gordon Macdonald, 26, was sentenced to ten years in prison for terrorism-related crimes. This neo-Nazi, a member of the Atomwaffen Division group (listed as a terrorist organization in 2021), was distributing hate propaganda calling for violence against Jews and producing recruitment videos. A strong decision showing the authorities' determination to combat extremism in all its forms, whether foreign or homegrown.
 

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Ekanga Ekanga Fernand

 

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