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Présidentielle 2025. Crise post électorale au Cameroun : Douala, Bertoua, Bafoussam… le chaos post-électoral s’étend

cameroun24.net Mardi le 28 Octobre 2025 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle 2025, le Cameroun plonge dans une crise de plus en plus explosive. Les tensions post-électorales se propagent à travers le pays, portées par des mouvements de contestation populaires et une répression sécuritaire qui inquiète.

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À Douala, la situation reste particulièrement critique. Les manifestants ont totalement paralysé l’entrée de Bille, dans l’arrondissement de Douala 1er, bloquant la pénétrante Est. Plus rien ne sort ni ne rentre dans la capitale économique. La colère a encore pris un tournant tragique ce mardi matin, lorsque des hommes en tenue ont été aperçus en train de récupérer un corps sans vie au carrefour Ari. Ce serait le quatrième corps découvert depuis le début des scènes de révolte.

Toujours dans la ville, un vieil homme aurait reçu une balle tirée par des militaires à proximité de l’entrée Bille. Une scène choquante qui illustre la gravité de la répression en cours.

À l’Est, la mobilisation citoyenne atteint un niveau critique. À Bertoua, la population en colère a encerclé le commissariat central. La police a accusé les habitants d’être manipulés par les forces armées, ce qui a davantage attisé l’hostilité. Quelques kilomètres plus loin, la sous-préfecture de Mandjou a été incendiée, symbole d’une rupture profonde entre l’administration locale et les citoyens.

Dans la région de l’Extrême-Nord, les manifestants ont mis le feu au poste de douanes de Boukoula, dénonçant les abus constatés lors du processus électoral.

À l’Ouest, des coups de feu ont été signalés à Bafoussam, plongeant la ville dans une psychose sécuritaire. Les élèves de Manjo, eux, ont vidé leurs écoles après des rumeurs persistantes faisant état de la présence de combattants ambazoniens dans la zone. Les mêmes scènes sont observées à Mbanga et Djombé.

Un pays secoué de toutes parts, entre colère populaire, peur généralisée et violence institutionnelle. L’onde de choc post-électorale semble loin d’être terminée.

 

Post-election turmoil spreads across Cameroon: chaos in multiple cities

The situation in Cameroon is deteriorating rapidly following the announcement of the presidential election results. Violent clashes, shootings, and widespread protests have erupted in Douala, Bertoua, Bafoussam and several towns across the country.

Road blockades, police station sieges, buildings set ablaze, and gunfire are now daily scenes as security forces attempt to suppress growing unrest. Schools are also being evacuated amid fears of armed separatist movements.

The country faces one of its most alarming political crises in recent years.

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Ange NGO

 

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