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Présidentielle 2025. Présidentielle 2025 : Célestin DJAMEN s’insurge contre ELECAM et crie à la « sorcellerie institutionnelle »

cameroun24.net Mardi le 29 Juillet 2025 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Célestin DJAMEN, président du parti APAR et figure bien connue de la scène politique camerounaise, est sorti de ses gonds après l’annonce du rejet de sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025 par ELECAM.

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Dans une déclaration enflammée publiée ce lundi, l’ancien conseiller municipal dénonce un traitement « honteux et irresponsable » de son dossier, allant jusqu’à parler de « sorcellerie institutionnelle ».

    « Je ne voudrais pas imaginer qu'il y aurait des consommateurs de substances interdites à la direction générale d'ELECAM... », a-t-il lancé, furieux, estimant que l'institution ne reconnaît même plus les documents qu'elle reçoit et enregistre elle-même.

Selon lui, l’organe en charge des élections aurait affirmé à tort qu’il ne figure pas sur les listes électorales, alors même qu’il assure avoir voté à plusieurs reprises depuis 2011 et être détenteur d’une carte d’électeur biométrique depuis 2012. Il ajoute avoir effectivement déposé sa déclaration sur l'honneur et présenté sa pièce d’identité lors du dépôt de son dossier, le 21 juillet 2025.

    « Prétendre que je ne suis pas inscrit sur la liste électorale est une abjection, une incongruité, une atteinte grave à ma dignité ! », tonne DJAMEN.

L’homme politique va plus loin, en accusant certains agents d’ELECAM de légèreté, voire d’incapacité, appelant à un sérieux nettoyage interne de l’institution. Il n’épargne pas non plus les médias qu’il accuse de relayer des informations erronées, citant notamment Afrik-Inform, qu’il somme d’être « plus rigoureux à l’avenir ».

Face à cette situation qu’il qualifie de « grand cirque », DJAMEN affirme qu’il n’intentera pas de recours devant le Conseil constitutionnel, déclarant sans ambages :

    « Je connais le sort qui attend les naïfs là-bas. »

Malgré cette exclusion, il rappelle avoir personnellement contribué à l'inscription de milliers de jeunes Camerounais sur les listes électorales, et se dit convaincu que ses données figurent bel et bien dans les fichiers d’ELECAM.
Le ton est donné. À trois mois de la présidentielle, les secousses institutionnelles commencent déjà à faire trembler le terrain politique camerounais.
 

2025 Presidential Race: Célestin DJAMEN Blasts ELECAM Over Candidacy Rejection

Célestin DJAMEN, president of the APAR party and former municipal councillor, is outraged after ELECAM rejected his candidacy for the upcoming October 2025 presidential election. In a fiery statement, DJAMEN denounced what he called "institutional witchcraft", accusing ELECAM of falsely claiming he is not registered on the electoral roll.

    “To claim that I, Célestin DJAMEN, am not on the electoral list is a disgrace, an abomination,” he fumed, adding that he voted in 2011, 2013 and 2018, and has held a biometric voter’s card since 2012.

DJAMEN says he submitted all required documents, including an affidavit and his ID card, on July 21. He accuses ELECAM of incompetence and calls for a cleanup of its staff, while also criticizing certain media outlets like Afrik-Inform for spreading misinformation.

He concluded by saying he won’t appeal to the Constitutional Council, calling it a “trap for the naïve.”
 

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Didier Cebas K.

 

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